Site dédié à la Bienheureuse Eugénie Joubert

"28 ans de sourire"

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Jouer avec la Bienheureuse Eugénie Joubert

Ces 2 planches d’images de la vie de la Bienheureuse Eugénie Joubert peuvent être utilisées de différentes manières.

1- Le jeu du MEMORY

Ce jeu de Memory est un moyen ludique pour apprendre à connaitre la vie de la Bienheureuse Eugénie Joubert en s’amusant.

A partir des documents téléchargés, il y a plusieurs manières de jouer :

 

  • Soit en imprimant 2 fois la page en couleur pour faire correspondre les images en couleur

 

  • Soit en imprimant 2 fois la page en noir et blanc pour faire correspondre les images en noir et blanc

 

  • Soit en imprimant une page en couleur et une page en noir et blanc pour faire correspondre les images en couleur à leurs paires en noir et blanc

Il est aussi possible de jouer ici :

2- Le jeu du bon ordre

Ce jeu consiste à mettre les cartes de la petite vie de la Bienheureuse dans l’ordre en écoutant son histoire.

A partir des documents téléchargés :

  • Imprimer une des pages (couleur ou noir et blanc)
  • Découper les images
  • Lire ou écouter l’histoire de la petite vie de la Bienheureuse Eugénie Joubert

Eugénie Joubert est née le 11 février 1876 à Yssingeaux, dans le centre de la France,  jour de la fête de Notre-Dame de Lourdes. Toute sa vie, elle aimera profondément la Vierge Marie. « Avec Marie, on peut tout. », disait-elle.

A cinq ans, elle est envoyée en pension chez les Ursulines à Monistrol. Son plus beau souvenir d’enfance est celui de sa première communion, qu’elle fait à onze ans, puis de sa confirmation. Elle a le sentiment depuis ce jour de posséder un Ami merveilleux, Jésus, qui lui remplit le cœur. Elle disait : « Pourvu que Jésus soit content. »

Elle passe les vacances dans sa famille, dans leur belle maison d’Yssingeaux. Elle enseigne à ses frères et sœurs à prier. « Aimer Marie, l’aimer encore et toujours plus. », disait-elle.

Adolescente, elle entre chez les Enfants de Marie. Là, elle apprend à ressembler à la Vierge Marie en la priant et en cherchant à imiter ses qualités. Très vite elle devient un exemple, car elle est habitée d’une joie intense. Sa bonne humeur est contagieuse et contribue à faire progresser ses amies dans la Foi. A Yssingeaux, la petite ville où elle habite, Eugénie va à la recherche des petits enfants. Elle leur enseigne les prières et le catéchisme. Elle disait : « Ce sont les petits qui ont le plus besoin d’amour. »

Jésus l’appelle, elle souhaite se consacrer à Lui pour toujours, dans la vie religieuse. Sa famille est divisée. Son père et sa mère sont séparés, son père s’oppose avec force à sa vocation car il a des propositions de mariage pour elle. Mais elle tient bon et devient religieuse à 20 ans chez les Sœurs de la Sainte Famille du Sacré-Cœur. Là, elle comprend jour après jour que l’on peut faire grand plaisir à Jésus et devenir une sainte en mettant beaucoup d’amour dans les petites choses. Elle disait : « Rien n’est petit de ce que l’Amour demande .»

Après avoir prononcé ses vœux, elle est envoyée près de Paris, à Aubervilliers. Là, avec d’autres sœurs, elle est chargée du catéchisme aux enfants. Elle se distingue tout de suite par un vrai don pour attirer, captiver et transmettre la Foi à ces enfants pauvres. Sœur Eugénie préfère les enfants les plus malheureux, les plus malchanceux, les plus démunis. Elle les accueille comme une maman, avec une grande patience, remplie de bonté. Cent fois, sans se fatiguer, elle répète le même argument avec douceur et joie. Le cœur des enfants s’ouvre à la Foi, à la rencontre avec Jésus. « Qui a Jésus a tout. », disait-elle.

Sœur Eugénie tombe malade en 1902. Elle a 26 ans. Le médecin constate que ses poumons sont gravement atteints de la tuberculose. Elle est envoyée à Liège car le climat est plus adapté à sa santé. Elle comprend que le temps de combattre est fini. Que sa vocation est non seulement apostolique mais maintenant surtout contemplative. Elle vit une union profonde avec Jésus. Elle s’abandonne totalement à l’amour parfait et à la volonté de Jésus. « Seul le cœur pur est tout petit. », disait-elle.

En 1903, l’état de santé de Sœur Eugénie semble s’améliorer. Les religieuses ont fait un vœu : un pèlerinage à Rome et à Lorette pour obtenir la guérison de Sœur Eugénie. Le moment semble venu de faire ce pèlerinage. Sœur Eugénie découvre avec émerveillement la maison de Nazareth à Lorette. Elle passe des jours remplis de joie en Italie, découvrant Rome, le Vatican et le Pape.

En 1904, elle retourne à Liège. Elle devient toujours plus fragile, presque transparente. Sa toux est insistante, elle peut à peine parler. Elle décède à tout juste 28 ans, en invoquant le nom de Jésus.

« Un jour, j’irai en Afrique. », disait Sœur Eugénie, d’un ton décidé qu’on lui connait rarement. Sa communauté n’était pas d’accord. Pourtant Sœur Eugénie tenait à son idée. Dix ans après sa mort, sa communauté apprend qu’une jeune fille du Dahomey (actuel Bénin), Marie Okoko, gravement atteinte elle aussi d’une maladie au poumon, a été totalement guérie après une neuvaine à Sœur Eugénie Joubert !

Sœur Eugénie Joubert est béatifiée en 1994 par le pape Jean-Paul II et sa fête est célébrée le 2 juillet.

Article paru dans le magazine l’épervier de novembre 2023